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Henri Verneuil

Réalisateur, Scénariste, Scénario, Producteur, Production, Scénariste, Histoire et Acteur
Naissance : (Rodosto)
Décès : (Bagnolet)

A propos de Henri Verneuil

Henri Verneuil, de son vrai nom Achod Malakian, né le 15 octobre 1920 à Rodosto (Turquie) et mort le 11 janvier 2002 à Bagnolet, est un réalisateur et scénariste de cinéma français. Il réalise son premier long-métrage La Table-aux-crevés, adaptation de Marcel Aymé avec Fernandel. Jusqu'en 1955, les deux hommes collaborent régulièrement dans Le Fruit défendu, Brelan d'as avec également Michel Simon, Le Boulanger de Valorgue, Carnaval, L'Ennemi public numéro un et Le Mouton à cinq pattes, un film à sketches dans lequel Fernandel joue cinq rôles. Première des cinq collaborations avec Gabin en 1956 avec Des gens sans importance, un drame sentimental avec Françoise Arnoul. Ce film est un des rares de l'époque à aborder de front le thème de l'avortement. Suivent Paris, Palace Hôtel une comédie avec Charles Boyer et Françoise Arnoul, Une manche et la belle, avec Henri Vidal et Mylène Demongeot, Maxime avec Michèle Morgan et Le Grand Chef qui marque ses retrouvailles avec Fernandel. En 1959, il tourne La Vache et le Prisonnier, une comédie se déroulant durant la deuxième guerre. Ultime collaboration entre les deux hommes, le film obtient un succès mondial. En 1961, il tourne Le Président un drame politique. Suit, en 1962, Un singe en hiver, une comédie dramatique adapté d'Antoine Blondin dans laquelle Gabin partage la vedette avec Jean-Paul Belmondo. Puis Mélodie en sous-sol en 1963, un 'film de casse' où, cette fois-ci, Gabin côtoie Delon. Verneuil enchaîne avec Cent mille dollars au soleil, un film d'aventure se déroulant en Afrique avec Belmondo, Ventura et Blier. Suit le drame de guerre Week-end à Zuydcoote toujours avec Belmondo en 1964. Il part aux États-Unis tourner deux films avec Anthony Quinn, La Vingt-cinquième heure en 1967 et La Bataille de San Sebastian en 1969. De retour en France, il tourne Le Clan des Siciliens en 1969, drame policier réunit trois grandes stars du cinéma français, Gabin, Ventura et Delon. Puis il réalise Le Casse en 1971 : un film d'action où il réunit Belmondo, Omar Sharif, Robert Hossein, Nicole Calfan, Dyan Cannon et Renato Salvatori ; puis Le Serpent en 1973 : un film d'espionnage autour de Yul Brynner, Henry Fonda, Dirk Bogarde, Philippe Noiret, Michel Bouquet et Farley Granger. En 1975, il retrouve Belmondo, qui devient son acteur fétiche, dans Peur sur la ville, un polar, puis, sans quitter le terrain du cinéma-spectacle, s'oriente vers la critique politique. Toujours avec Belmondo, il met en scène Le Corps de mon ennemi en 1976, critique d'un milieu politico-bourgeois qui se compromet avec le crime. Il enchaine avec I... comme Icare avec Yves Montand en s'inspirant des expériences de Stanley Milgram sur la soumission à l'autorité et de l'assassinat de Kennedy en 1963, pour construire une enquête politique. Puis en 1982, Mille milliards de dollars, avec Patrick Dewaere : critique des multinationales et de la mondialisation. Il réalise son dernier film commercial en 1984, Les Morfalous, avec Belmondo qu'il retrouve pour la septième et dernière fois. Dans les années 1990, Henri Verneuil change totalement de registre et se lance dans la réalisation de films intimistes inspirés par l'histoire de sa mère, en 1991, Mayrig (Maman en arménien) avec Omar Sharif et Claudia Cardinale, puis en 1992, 591, rue Paradis. Le film clôt la carrière du cinéaste.
Source : TMDB
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