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Nelly Kaplan

Réalisatrice, Scénariste, Monteur et Producteur
Naissance : (Buenos Aires)
Décès : (Genève)

A propos de Nelly Kaplan

Nelly Kaplan est une écrivaine et cinéaste française, née le 11 avril 1931 à Buenos Aires, en Argentine et morte le 12 novembre 2020 à Genève, en Suisse. La famille de Nelly Kaplan est argentine d'origine juive russe d'Odessa et de Kiev ayant fui les pogroms. Son père est pharmacien à Buenos Aires dans le quartier de Palermo. C’est une enfant turbulente et, pour «se débarrasser d'elle», ses parents l'envoient au cinéma. Elle découvre lors des matinées classiques des films muets et sonores. Le cinéma devient sa seconde passion avec la littérature. Son faible pour la poésie française lui fait choisir la France lorsqu'elle part vivre sa vie. Avant de prendre le bateau, elle sollicite revues et journaux argentins pour être leur correspondante. En 1953, elle arrive à Paris avec ces accréditations presse et une lettre d'introduction du directeur de la Cinémathèque argentine. Grâce à ce document, Henri Langlois l'accueille à la cinémathèque et lui ouvre les portes de toutes les projections. C'est lui qui, en 1954, lors d'une réception en hommage à Georges Méliès, la présente à Abel Gance dont, quinze jours après, elle devient l'assistante. Elle tiendra un petit rôle dans La Tour de Nesle (1954). Elle l'assiste également pour les films Magirama (1956) et Austerlitz (1960). Cette même année 1954, elle rencontre et se lie d'amitié avec Théodore Fraenkel, ex-condisciple d'André Breton au collège Chaptal, puis en internat de médecine à Nantes durant la Première Guerre mondiale (1914-1916). En 1955, elle rencontre Philippe Soupault, puis, en 1956, André Breton: le début d'«une éblouissante amitié amoureuse». «J'ai donc rencontré André Breton par le plus grand des hasards. C'était le 17 mars 1956, vers onze heures du matin, au musée des arts décoratifs où avait lieu une exposition d'art précolombien. Je déambulais depuis un long moment parmi ces objets uniques, sans me décider à partir, comme cela m'arrive parfois quand je me sens dans l'attente d'un événement extraordinaire qui doit immanquablement arriver et qui, neuf fois sur dix, arrive… […] Soudain, dans une des salles que j'aurais juré déserte un instant auparavant, apparut un personnage à la belle tête léonine. Un étrange ballet s'ensuivit pendant quelques minutes, puis il s'approcha de moi et, le plus naturellement du monde, commença à me commenter la statuette de jade placée devant nous. Nous avons déambulé longtemps d'une salle à l'autre, en parlant comme si nous nous connaissions. Les rapports étaient simples, limpides. Au moment de nous quitter, il me dit: “e crois qu'il est temps de me présenter. Je m'appelle André Breton”.» — Extrait d'un entretien donné au quotidien Le Figaro le 24 avril 1991 Auprès d'Abel Gance, elle se passionne pour la Polyvision (3 projections en même temps sur un écran) qu'expérimente le cinéaste et à laquelle elle consacre un essai. Elle apprend le montage en appliquant la polyvision au film J'accuse et la mise en scène en dirigeant la seconde équipe sur Austerlitz. Par ailleurs, elle commence à écrire. En 1959 et 1960 paraissent chez Éric Losfeld, sous le pseudonyme de «Belen», trois plaquettes à tirage limité: La Géométrie dans les spasmes, Délivrez-nous du mâle et La Reine des sabbats. ... Source: Article "Nelly Kaplan" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Source : TMDB
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