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Antoine Blondin

Scénariste, Dialoguiste et Adaptation
Naissance : (Paris, France)
Décès :

A propos de Antoine Blondin

Antoine Blondin, né le 11 avril 1922 à Paris et mort dans la même ville le 7 juin 1991, est un écrivain français. Romancier et journaliste, il a aussi écrit sous le pseudonyme de Tenorio. Il est associé au mouvement des Hussards. Antoine Blondin est le fils de la poétesse Germaine Blondin et de Pierre Blondin, correcteur d’imprimerie. Son père ayant eu une liaison avec une première femme, Raïssa Goldinstein, il a un demi-frère, Boris Blondin. Son père Pierre Blondin se suicide en 1948, ne pouvant pas tenir entre sa femme Germaine Blondin, Raïssa Goldinstein et ses deux enfants. Il est un brillant sujet à l'école, collectionnant les prix et les récompenses. Après des études aux lycée Louis-le-Grand à Paris et Corneille à Rouen, il obtient à la Sorbonne une licence en lettres. Sous l'Occupation, il est envoyé en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO), qui lui inspire L'Europe buissonnière (1949). Avec ce premier roman, il capte l'attention d'auteurs comme Marcel Aymé et Roger Nimier, qui lui accordent aussitôt leur amitié. Le livre obtient le prix des Deux Magots. D'autres romans suivent (Les Enfants du bon Dieu, L'Humeur vagabonde), qui confirment son talent de plume et la singularité d'un style se situant entre Stendhal et Jules Renard. Après la guerre, journaliste engagé, Antoine Blondin collabore à de nombreux journaux et notamment à la presse de droite et même d'extrême droite: Aspects de la France, La Nation française et Rivarol. En 1955, il participe à l'hommage rendu par Défense de l'Occident à Robert Brasillach. Petit à petit, on le voit collaborer à de nombreuses revues ou journaux de tous bords, tels Arts, L'Humanité, Le Figaro et Elle, le plus souvent pour des critiques artistiques ou littéraires. Il participe à l'aventure de La Table ronde et se retrouve amalgamé avec ses amis à un groupe formalisé par la critique sous le nom de Hussards: «À côté d'autres manifestations, nous étions quatre à créer une sorte de club: Roger Nimier, Jacques Laurent, Michel Déon et moi». Blondin lui-même a toutefois explicitement nié qu'il y ait jamais eu une école ou un mouvement hussard, déclarant clairement à Emmanuel Legeard: «Ce sont les "hussards" qui sont une invention. Une invention "sartrienne". En réalité, l'histoire, c'est mon ami Frémanger, qui s'était lancé dans l'édition, qui avait un seul auteur, c'était Jacques Laurent, et un seul employé, c'était moi. Laurent écrivait, et moi je ficelais les paquets de livres. Donc on se connaissait, on était amis, et d'autre part… d'autre part, Roger Nimier était mon meilleur ami. Nimier, je le voyais tous les jours. Je l'ai vu tous les jours pendant treize ans. Mais Laurent et Nimier ne se fréquentaient pas du tout. Ils avaient des conceptions très différentes. On n'a été réunis qu'une seule fois. On s'est retrouvés rue Marbeuf, au Quirinal, pour déjeuner. On a discuté de vins italiens et de la cuisson des nouilles. Pendant deux heures.» ... Source: Article "Antoine Blondin" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Source : TMDB
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