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Photo de André S. Labarthe 100017

André S. Labarthe

Acteur et Producteur
Naissance : (Oloron-Sainte-Marie, Pyrénées-Atlantiques, France)
Décès :

A propos de André S. Labarthe

André Sylvain Labarthe, né le 18 décembre 1931 à Oloron-Sainte-Marie et mort le 5 mars 2018 dans le 20e arrondissement de Paris, est un critique de cinéma, producteur, réalisateur et scénariste français. André S. Labarthe commence sa carrière de critique cinématographique dans les années 1950. Il rencontre André Bazin qui le sollicite pour rejoindre la rédaction des Cahiers du cinéma en 1956. Il découvre le cinéma sans avoir la passion débordante pour le septième art de Jacques Rivette ou François Truffaut qui font déjà partie de la revue. Son regard critique va seul décider André Bazin à l'intégrer à l'équipe. Membre discret et secret de la Nouvelle Vague, en marge de la marge, Labarthe est un esprit solitaire en perpétuelle ouverture sur le monde, associant librement le cinéma à la psychanalyse, au surréalisme, à la danse, à la littérature, à l'érotisme. À l'instar de ses collaborateurs, André S. Labarthe partage la même admiration pour certains réalisateurs tels que Jean Renoir, Howard Hawks ou John Ford. Il demeure aussi très attentif au cinéma émergent et participe à la promotion de la Nouvelle Vague et des nouveaux réalisateurs américains indépendants (John Cassavetes, Shirley Clarke). Ses dispositions à cet égard l'amèneront aussi à défendre le jeune cinéma italien, parfois contre l'avis de certains de ses confrères. En 1964, il entame la collection «Cinéastes de notre temps» qu'il coproduit avec Janine Bazin et dont il réalisera lui-même plusieurs épisodes. Cette collection qui s'étend sur plus de cinquante ans se compose de portraits de 52 minutes de cinéastes réputés. Le premier épisode, diffusé sur l'ORTF en 1964, est réalisé par Robert Valley et est consacré à Luis Buñuel auquel André S. Labarthe est très attaché et qu'il a beaucoup contribué à faire reconnaître au sein de la critique. La démarche documentaire de Labarthe est «antispectaculaire». Elle ne cherche pas le scoop, la réalisation est épurée et le commentaire succinct voire absent. En 1972, la collection s'interrompt. Elle reprendra sur La Sept-ARTE en 1988 sous le titre «Cinéma, de notre temps». Ce changement de titre est lié à la volonté de l'auteur de constater cette rupture dans la continuité de la collection et la naissance d'une nouvelle époque, plusieurs réalisateurs filmés, alors contemporains, étant décédés entre-temps. Durant cette pause dans la série, André S. Labarthe ne reste pas inactif. Il collabore aux émissions Cinéma, Cinémas et Égale cinéma, pour lesquelles il réalise différents sujets sur ses cinéastes favoris. Il réalise aussi plusieurs documentaires sur la danse, notamment sur le chorégraphe William Forsythe, William Forsythe au travail, ainsi que Carolyn Carlson, Patrick Dupond, Ushio Amagatsu, qui emploient les mêmes principes de réalisation que pour la série « Cinéastes de notre temps ». En 2003, le festival international du film Entrevues à Belfort lui consacre une rétrospective. André S. Labarthe demeure avant tout un critique cinématographique. Qu'il s'emploie à exercer son métier dans ses articles ou derrière une caméra, c'est toujours dans un esprit d'analyse, de mise en perspective. Source: Article "André S. Labarthe" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
Source : TMDB
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