Longtemps invisible, ce deuxième long métrage de Romero était détesté par son auteur. Un rejet lié à un tournage difficile qui avait commencé à créer des tensions dans le groupe d’amis qui entourait Romero et lui permettait de faire ses films. Ce nouvel opus est l’oeuvre  d’un réalisateur terrifié par l’idée de s’enfermer dans le cinéma d’horreur et qui se lance alors dans un cinéma intimiste marqué par le Nouvel Hollywood. Ce long-métrage témoigne également du nihilisme de son réalisateur qui met en scène un couple de jeunes gens voulant échapper au patriarcat, mais qui finiront par imiter le comportement de leurs parents. Always Vanilla est également un film qui dénonce le consumérisme en nous montrant le milieu de la publicité comme corrompu.