Chérie, j'ai rétréci les gosses s’appuie sur un scénario simple, mais terriblement efficace. En effet, après avoir été miniaturisés par la machine de Rick Moranis, nos jeunes héros se retrouvent jetés par mégarde dans un sac poubelle qui se retrouve à l’extrémité du jardin. Les 15 mètres qui les séparent normalement de la maison où ils espèrent revenir pour retrouver leur taille normale, deviennent des kilomètres à parcourir depuis qu’ils sont miniaturisés. Le long-métrage prend la forme d’une quête dont la finalité est de survivre dans un milieu hostile. Chérie, j'ai rétréci les gosses ressemble alors à ces récits d’aventures où le héros doit s’enfoncer dans une jungle peuplée de créatures dangereuses. Grâce à ce dispositif scénaristique, on ne s'ennuie jamais devant ce film sans le moindre temps mort qui se conclut par une plongée vertigineuse dans un bol de céréales.

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