Alors que se déroule en ce moment la COP 26, beaucoup de nos concitoyens se demandent ce que concrètement ils peuvent faire à leur niveau pour lutter contre le réchauffement climatique. Ed Antoya, réalisateur du film Empathie, émet une proposition qui réduira la pollution aux gaz à effet de serre et supprimera en grande partie la maltraitance animale : Le véganisme.

La critique :

Alors que se déroule en ce moment la COP 26, beaucoup de nos concitoyens se demandent ce que concrètement ils peuvent faire à leur niveau pour lutter contre le réchauffement climatique. Certains ont une solution qui mérite d’être étudiée : supprimer la consommation des produits animaux. Cela s’appelle le véganisme. Le film Empathie d’Ed Antoya nous explique cette démarche en proposant une synthèse des arguments et contre-arguments en faveur d’une alimentation végane qui peut être synonyme de plaisirs dans la vie malgré l’avis de ses détracteurs (Hum ! les bonnes recettes !) Le film commence lorsque  Jenny, une amie militante vegan d’Ed, lui demande de produire et réaliser un documentaire pour changer les habitudes d’une société qui fait souffrir les animaux. Quoique n’étant pas particulièrement sensible à cette thématique, il accepte la proposition.

Disons-le tout de suite, il n’y a dans ce film aucune image-choc qui pourrait heurter les âmes sensibles, au contraire la description du parcours du réalisateur ne se fait pas sans un certain humour. Celui-ci s’attache à faire la synthèse de toutes les raisons qui ont pu le faire changer de comportement, passant de « carniste » (consommateur de viande) à vegan. Les raisons en sont d’abord la souffrance animale bien sûr, mais aussi, et c’est moins évident à première vue, la lutte contre le réchauffement climatique. Savez-vous que si du jour au lendemain toute la population devenait vegan, et sans rien changer d’autre de nos habitudes, l’objectif de la limitation du réchauffement à 1°5 pourrait être tenu ? En effet 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont dues à l’élevage selon la FAO. C'est plus que la consommation de carburant du secteur des transports. Ainsi, limiter la consommation de viande de bœuf à dix grammes par jour serait aussi efficace pour le climat que de diviser par deux le nombre d’automobiles dans le monde. La viande n’est pas une drogue, vous n’aurez pas d’effet de manque si vous arrêtez d’en manger. La cuisine vegan ou végétarienne offre des possibilités élargies de bons petits plats. Il est dommage de s’en priver par habitude.

Si vous suivez et comprenez les arguments échangés vous aurez surement l’envie de diminuer votre consommation de viande dans votre alimentation. Alors allez regarder ce film et puis vous verrez bien. Mais je ne doute pas que vous serez sensible au moins à certains arguments. Une bonne occasion pour retourner au cinéma. Vous y allez ?

Laurent Schérer

La bande-annonce :